Connaissez-vous le spécisme ?

Qu’est-ce que signifie le terme « spécisme » ? Être spéciste est-il bonne chose ? Réponses.

Le racisme, c’est hiérarchiser des « races », avec un d’un côté une « race » valorisée et de l’autre, une « race » méprisée, exploitée (exemple de la ségrégation entre noirs et blancs). Le sexisme c’est discriminer les sexes, avec d’un côté un sexe que l’on va valoriser (le sexe considéré comme dominant, généralement le sexe masculin) et l’autre un sexe que l’on va mépriser, rabaisser, soumettre (sexe dit « faible », généralement le sexe féminin).

C’est la volonté de ne pas prendre en compte (ou moins) les intérêts de certains au bénéfice d’autres, en prétextant des différences réelles ou imaginaires mais toujours dépourvues de lien logique avec ce qu’elles sont censées justifier. (cahiers antispécistes)

Et bien le spécisme, c’est la même chose, c’est valoriser une espèce (l’espèce humaine par exemple) par rapport à d’autres espèces, les espèces animales notamment. Dans notre tête, la vie d’un animal a moins de valeur que des envies futiles humaines (divertissements, goûts personnels vestimentaires ou alimentaires, etc.) .

En pratique, le spécisme est l’idéologie qui justifie et impose l’exploitation et l’utilisation des animaux par les humains de manières qui ne seraient pas acceptées si les victimes étaient humaines. (cahiers antispécistes)

La hiérarchie des espèces selon l’être humain, et ce qu’il en est réellement dans la nature.

Dessinée de manière plus explicite par Insolente veggie :

Pyramide des espèces selon Insolente veggie

Il existe même du spécisme établi par les êtres humains entre les animaux. Aux yeux des humains, la valeur de la vie d’un chien ou d’un chat, c’est-à-dire d’un animal domestique, a beaucoup plus d’importance que celle d’un cochon, d’une chèvre ou d’un poulet, soit d’un animal dit « d’abattoir ». Les premiers sont choyés et câlinés, nous leur reconnaissons intelligence et sensibilité (attention, pas autant que les humains hein !) tandis que les autres n’ont le droit qu’à très peu de considération. Ils sont élevés et abattus pour nous fournir de la viande, pêchés pour notre consommation et notre plaisir gustatif, utilisés comme modèles biologiques pour nos intérêts scientifiques (même pour élaborer nos produits cosmétiques), et chassés pour notre plaisir sportif !

Tous les animaux veulent vivre, il est temps d’effacer cette frontière qui les sépare injustement.

 Au final, même si nous portons un regard différent sur certains animaux, tous veulent vivre.