Chaque année pour Pâques, des parents offrent un lapin pour faire plaisir à leur enfant. Mais la surprise passée, le lapin devient moins intéressant, l’enfant s’en détourne, et c’est là que les parents réalisent tout le travail qu’il y a à faire pour s’en occuper. Fatigués et dépassés par ce cadeau devenu « encombrant », certains s’en débarrassent en l’abandonnant. C’est de cette manière que les refuges grossissent rapidement de petits lapins abandonnés les semaines suivant la fête de Pâques.
« Un enfant souriant dans une adorable tenue, serre dans ses bras un mignon petit bébé lapin. Qu’est ce qui ne va pas avec cette image ? Contrairement aux idées véhiculées lors du battage publicitaire à Pâques, les lapins et les jeunes enfants ne sont pas une bonne association. » C’est ce qu’explique Amy Shapiro, de la House Rabbit Society dans son article Les lapins à Pâques.
Le lapin n’est pas un jouet, mais un être vivant sensible et fragile, aux os légers facilement cassants, qui n’aime pas être porté et qui est rapidement effrayé. En un mot, ce n’est absolument pas un cadeau pour un enfant. Comme n’importe quel autre animal adopté, il demande du temps, de l’attention, de l’amour et s’en occuper ne sera pas gratuit. Alors avant d’adopter un lapin, il est important de bien réfléchir à cet acte qui engage l’adoptant pour au moins 10 ans !
Comment lutter contre cette vague massive d’abandon ? En informant les gens. Car vivre avec un lapin n’est pas si simple. Vivre avec un lapin, c’est comment ? Nepsie, graphiste et illustratrice de talent, explique tout cela remarquablement bien à travers sa BD A plein temps dont voici un extrait :
Cliquez pour voir la suite de la BD !
C’est vrai, tout le monde aime les lapins, surtout les enfants, mais pour Pâques, préférons leur offrir des lapins en chocolat 😉 Pour lutter contre les abandons, faites-passer le mot !
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